des bêtes en meilleure santé donnent des produits de meilleure qualité.
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des bêtes en meilleure santé donnent des produits de meilleure qualité.
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Pour les bêtes aussi, les arbres sont importants. Qu’ils soient isolés, en bosquets ou disposés en rangées, les feuillus contribuent au bien-être des animaux et améliorent les conditions d’élevage.
David Grandirard, enseignant chercheur à l’école d’agronomie UniLaSalle de Beauvais, détaille les bienfaits de cette méthode sur les poulets.
grandes cultures
l'élevage de poulets en agroforesterie le Projet de beauvais vu par David Grandgirard
Deux labels répertorient les poulets élevés en agroforesterie : le Label rouge et le label bio. Ils instaurent des règles destinées à améliorer le bien-être du poulet. Ils impliquent notamment que les bêtes évoluent en plein air et soient entre 10 et 16 par m2 en bio et entre 11 et
20 m2 en Label Rouge.
Les poulets agroforestiers sont plus petits que les poulets standards. Le Label rouge et le Bio exigent en effet que les éleveurs sélectionnent une espèce de poulet dont la croissance est plus lente et qui donne une viande de meilleure qualité.
L'agroforesterie convient à tout type d'élevage
Les arguments de David grandgirard, enseignant chercheur
Les plus :
Les moins :
Après plantation, les jeunes arbres peuvent être endommagés par les animaux. Il faut donc renforcer les protections autour d’eux.
Pour bénéficier de l’ombre apportée par les arbres, il faut attendre que ceux-ci soient assez grands.
Plus il y a d’arbres et de haies, plus il faut de temps pour les tailler.
L’alimentation se diversifie: pour des poulets, le sol, plus riche abrite plus de vers de terre et ils peuvent se nourrir de baies de certains buissons. Pour les ovins et les bovins, l’herbe autour des arbres est meilleure car plus grasse.
L’arbre procure de l’ombre, qui, en période de forte chaleur, améliore le bien-être des bêtes. Moins stressés, les animaux produisent plus de lait et de la viande de meilleure qualité.
Les arbres et les haies protègent les bêtes des prédateurs.
Au bout d’un certain temps, le feuillage des arbres est suffisamment dense pour être transformé en fourrage.