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les Vignes
Le saviez-vous ? La pêche de vigne s’appelle ainsi car à l’origine, ces arbres fruitiers poussaient au milieu des raisins. Aussi envahissants qu’ils paraissent de prime abord, les arbres peuvent être des alliés du viticulteur. Didier Barral, vigneron dans l’Hérault, a donc décidé de planter ces végétaux aux abords de ses cultures. entre les ceps, il laisse aussi paître un élevage bovin.
grandes cultures
Les plus :
L’arbre absorbe l’azote présent dans le sol au détriment de la vigne, ce qui entraîne une baisse de rendement. Pour l’éviter, il faut laisser au minimum quatre mètres entre les rangées d’arbres et les ceps.
Les rangées d’arbres impliquent de supprimer des rangées de vignes. Plus les arbres grandissent, plus il faudra arracher des pieds pour que les engins agricoles puissent passer. Dans le cas de M. Barral, cette perte se chiffre à 80 000 euros.
Les arbres ne seront efficaces qu’au bout d’une dizaine d’années.
Les arbres garants des terrains pour les grandes cultures :
Les moins :
Les arbres créent un effet brise vent. Ils apportent de l’ombre en été et protègent du gel en hiver.
Ils servent à repérer et/ou prévenir les maladies des vignes : les pêchers, par exemple, sont les premiers touchés par les attaques de champignon oïdium, ce qui alerte le vigneron et lui permet d'empêcher une contamination des vignes.
Les arbres attirent et abritent des prédateurs comme les buses, qui font fuir les étourneaux et autres ravageurs des raisins.
L’apport en matière organique (feuilles, branchettes, racines fines…) améliore la structure et la fertilité des sols.
reportage à lentheric, sur son exploitation
PAR ACTU-ENVIRONNEMENT
30 000 euros c’est le coût des 5 500 plants qui deviendront des arbres
Des sorbiers, des pruniers sauvages et des oliviers abriteront les vignes
Grâce aux arbres qui freinent le ruissellement, le cours d’eau qui longe l’exploitation est préservé des pesticides